OBJECTIFS:

  • pointe du quartier d’arpoador situé entre copa et ipanema
  • plage Leblon au Sud d’Ipanema

Au réveil, temps morose comme notre moral!

Comme nous serons aussi bientôt confinés, nous décidons de profiter de notre liberté, et de marcher à l’air libre. Un taxi nous dépose au quartier Leblon, au sud de la plage d’Ipanema avec vue sur toute la baie et ses plages. De l’autre côté, une vue beaucoup moins glamour: la favela de Vidigal, pacifiée pour le coup, car elle est le point de départ de la rando des 2 frères que nous avions projeté de faire avec un guide. Bien sur, impossible en ce moment. Dommage car la favela attire et/ou éloigne les touristes. Elles sont le résultat de plusieurs décennies de laxisme de la plupart des politiques, incapables de prévoir des immeubles sociaux pour loger des classes populaires. Elles souffrent de grands préjugés: certes les gens sont pauvres mais pas misérables. La favela c’est un art de vivre, purement brésilien. La particularité de Rio, c’est que les favelas existent dans tous les quartiers y compris les plus riches car elles sont repoussées sur les flancs des collines disséminées aux 4 coins de la ville; terrains à la construction et à l’accès difficile.

On continue notre petite balade (10km quand même) jusqu’au lac « rodriguo de fiestas », d’ou l’on aperçoit le christ rédempteur entre 2 nuages.La ville devient de plus en plus fantomatique; plus rien d’ouvert à part les restos. C’est PG qui est rassuré: tant qu’il peut encore manger, tout va bien!! Bon Pat et moi, on ressent quand même un malaise: des policiers sur la plage et à peine 2 baigneurs dans la mer. Bon d’accord, il ne fait pas beau, mais quand même!!! On cherche quelques magasins encore ouverts pour ramener quelques souvenirs pour la bibliothèque et pour les filles. Sans mentir, on trouve une seule boutique ouverte et c’est celle ou je voulais acheter un cadeau pour mes filles: La chance.

Il se remet à pleuvoir et nous rentrons à l’hôtel afin de terminer les retards du cahier de bord et du blog. Bon le coeur n’y est plus vraiment, mais demain est un nouveau jour et on s’accroche à ces derniers moments qui nous restent. Tous les 3, comme les mousquetaires: un pour tous et tous pour un!!!

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