OBJECTIFS:

  • visite de la mine d’argent, 6000 personnes y travaillent encore. Entre 6 et 8 millions d’indiens y sont morts; 4 h de visite
  • 1 nuit BnB santa cécilia
  • 175 km

Ce matin, c’est une journée en enfer qui nous attend; En effet nous partons pour 4h de visite de la mine d’argent (visite en français). Une fois arrivés prêt du monstre souterrain, nous faisons un premier arrêt pour enfiler les combinaisons de protection, pantalon et veste jaune, casque, lampe frontale. Deuxième arrêt au marché pour acheter des cadeaux pour les mineurs. A chacun de faire quelques provisions de feuilles de coca, de sodas, d’alcool à 96 ° C (c’est ce que boivent les mineurs dans la mine…) et de bâtons de dynamite. Patrick décide de tester une goutte d’alcool, un vrai tord boyau, qui brûle la gorge et doit anesthésier toute personne le consommant! Nous reprenons le bus, pour arriver au pied de la mine devant un conduit sous terrain, dans lequel nous allons cheminer. Une fois à l’intérieur, tout est noir, que l’éclairage de nos lampes frontales! le plafond s’abaisse de plus en plus et on marche courbé en deux. Le sol est plein d’embûches lui aussi. Il faut marcher entre les rails, les pierres et parfois dans la boue, avec le souffle court à cette altitude. Nous croisons de temps en temps des mineurs, le visage noir de poussière et la joue gonflée par la boule de feuilles de coca qu’ils mâchonnent en permanence. Le seul moyen pour eux de supporter ce travail inhumain. On s’arrête de temps en temps pour regarder les mineurs en plein travail. Burin et marteau à la main, ils attaquent la roche sans relâche et je n’ose imaginer l’horreur que ça représente de passer des journées entières dans cet endroit. Au fil de notre avancée dans la mine, nous verrons des autels installés contre les parois, avec des offrandes posées sur la pierre. Mais dans la galerie principale, il y a une autre forme d’autel, avec une statue très particulière et très importante pour tous les mineurs : El tio (l’oncle). Il est le mari de Pachamama. Il représente la fertilité, mais est surtout un diable devenu le dieu du monde sous terrain.

Puis, on sort enfin . Tout le monde est content de pouvoir à nouveau respirer au grand air. Une expérience assez éprouvante, surtout pour les enfants, choqués de voir de très jeunes gens ou de très vieux, travailler dans ces conditions en 2016 . Un vrai leçon de vie, sur la chance d’être un enfant quand on est né au bon endroit!

Une fois revenus en ville, toujours un peu sonnés, nous pique niquons à l’hôtel, avant de reprendre la route, direction Sucre.

A notre arrivée, nous avons du mal à trouver un logement, mais c’est finalement chez Santa Cecilia que nous posons nos sacs. Les proprios sont charmants, adorables et nous laissent même garer le 4×4 dans leur cours. Les chambres sont propres et décorés avec amour. Nous nous réservons la visite de la ville pour demain, et décidons de nous manger un bon steak dans un resto avec buffet de crudités. Délicieux!

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