Une nuit sans dormir et 24h sans manger, voilà comment nous arrivons à Sao luis vers 13h30, avec également une heure de retard. En effet, tout l’aéroport de Belem ou l’on faisait escale a connu une panne d’électricité pendant plusieurs heures ; du coup on ne pouvait même plus acheter à manger et l’embarquement était réalisé à l’ancienne à la main.
São Luís est une ville brésilienne de l’ouest de l’État du Maranhão. C’est la seule capitale brésilienne fondée par les Français le 8 septembre 1612, envahie plus tard par les Hollandais et finalement colonisée par les Portugais.
Pour l’histoire, c’est Daniel de La Touche, dit seigneur de La Ravardière, accompagné d’environ 500 hommes des villes françaises de Cancale, Granville et Saint-Malo qui arriva dans la région pour fonder la France équinoxiale. et réaliser le rêve français de s’installer dans la région tropicale. D’ailleurs, le nom de la ville est un hommage donné par les Français au roi de France, Louis XIII. Par la suite, le nom en est venu à faire référence à Louis IX, appelé « Saint Louis roi de France ».
On dépose les sacs à dos à la casa qui se situe en plein centre historique et nous partons au hasard dans les rues à la recherche d’un restaurant. C’est ainsi que nous déambulons parmi des bâtiments d’une très grande valeur historique : le palais des lions et le palais de justice, tous deux situés sur la place Don Pedro. Ils sont au nombre de 3500, ce qui a valu en 1997, que le centre historique de la ville soit déclaré patrimoine culturel de l’humanité par l’UNESCO.
Nous trouvons finalement un resto et nous installons sur une table en bordure de trottoir. Une brésilienne (plutôt un !!!!) nous demande si on veut de l’aide pour le menu et nous conseille un plat de poisson et de crevette. Elle (il) est adorable et les 2 touristes que nous sommes font bien rire sa voisine qui nous explique sa vie en portugais. Bien sur on ne comprend rien, mais on fait oui de la tête et c’est suffisant pour elle. Je tiens à préciser que je ne suis pas sure que Patrick a remarqué que la brésilienne (à forte poitrine) est un homme !!!
Bon, la ville est un peu plus sale et moins rénovée que Salvador, mais elle a un petit air de Cuba qui charme immédiatement Patrick. En plus, le soir, les monuments illuminés sont du plus bel effet.
Puis dodo bien mérité ; ça va ronfler cette nuit !!