Ce matin, départ matinal pour une rando dans le parc Isalo, également dénommé « le colorado malgache ».
Le parc national de l’Isalo est une aire protégée de Madagascar, déclarée parc national en 1999. Le parc national protège une partie d’un massif de montagnes homonyme. Celui-ci est formé de grès jurassique, s’étendant sur près de cent kilomètres dans le sens nord sud, et entaillé de profonds canyons et hérissé de pics. Il a une superficie comprise entre 81 000 et 85 000 hectares selon les sources, s’étendant sur près de cent kilomètres dans le sens nord-sud. L’érosion de la roche y a taillé un relief ruiniforme variant de 820 à 1 240 m d’altitude avec des canyons profonds, des rivières, et une végétation rupicole abondante. Le parc est aussi le domaine des makis et autres lémuriens. C’est le parc national le plus visité par les touristes internationaux, à Madagascar. On comprend pourquoi quand on commence à y pénétrer, il ne manque plus que les chevaux et les indiens. Après s’être acquittés des droits d’entrée, des taxes communales et de la rémunération du guide, nous commençons la rando de 6h. Il nous faut 3km pour arriver à la piscine naturelle dans un décors de grand ouest américain et de jungle luxuriante. Dommage il est un peu tôt pour une baignade! Nous repartons ensuite pour 7km jusqu’aux piscines bleues et noires ainsi que la cascade des nymphes. En chemin, rencontre avec les makis, les lémuriens du dessin animé de Madagascar: » I like to moove it ». Ils sont magnifiques avec leur queue rayée noire et blanche et ne sont vraiment pas du tout farouches. D’ailleurs une famille passe en sautant à quelques cms de moi, sans même un regard. On se rend bien compte, qu’ici ils sont protégés. Le parc est vraiment incroyable et sa végétation de jungle luxuriante au coeur de cette terre aride est un vrai bijou. Un petit pique nique au bord de la rivière, observés par les lémuriens, clôture cette rando de 12km.
De retour au lodge, nous faisons la connaissance de Benoit, Aurélie et leurs 2 enfants qui débutent leur tour du monde, comme nous. Bien sur, on refait le monde, on rit, on échange nos anecdotes aussi bien positives que négatives. Et peut être se recroisera t’on aux Phillipines, en Février, pays que nous avons en commun à la même date.