Nous commençons cette deuxième journée par un cours sur le pilage du riz. Le riz est cultivé sur place. Avant la cuisson, il faut séparer le grain de l’enveloppe en le pilant dans un mortier. Ensuite, il faut enlever l’enveloppe à l’aide du tamis. Il s’agit d’un travail de femmes, que les villageoises nous montrent et nous font essayer. Puis ensuite c’est la partie masculine avec tir à l’arc sur des cibles, qui pour les khmu sont des oiseaux.
Il est ensuite l’heure de partir pour 5 nouvelles heures de trek. À la pause déjeuner, c’est encore à un festin que nous avons le droit avec du porc grillé au barbecue et cette fois, nous goûtons du bambou jeune cuit au feu. Une première pour nous et une réussite avec un goût d’artichaut!!

Nous repartons pour la dernière partie qui va s’avérer plus que difficile. En effet un pan de montagne s’est effondré et il n’y a plus de sentier. Le guide nous fraye donc un chemin par la jungle. L’opération est très périlleuse car nous sommes à flanc de colline et la boue nous empêche de nous stabiliser. Bref après 30mn de stress et de panique pour une des filles, nous retrouvons le sentier sans trop de bobos. Juste les habits et chaussures remplis de boue ou déchirés pour certain.
En arrivant, la seule chose dont j’ai besoin, c’est d’une bonne douche et d’un bon repas au night market: un canard grillé accompagné de salade de papaye.

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