Après plus de 16h de voyage, nous arrivons à 5h35 à l’aéroport de Rio. Le vol a été exténuant, c’est pas facile quand on est grand! A notre arrivée à l’hotel, à 2 rue de la plage de Copacabana, le lit king size nous fait de l’oeil, mais l’excitation de redécouvrir Rio, bouillonnante de monde ne nous laisse pas le choix. D’abord petit déjeuner dans une cahutte de rue, puis direction la plage de Copacabanna, qui nous fait toujours autant d’effet, même si il pleut. Et oui, nous allons vite comprendre que nous sommes arrivés en plein cyclone. Cela ne nous décourage pas!

J’avais gardé d’il y a 3 ans, le numéro de téléphone d’un guide à Rio, Gean, donné par 2 hotesses de l’air rencontrées à Ilha grande. A tout hasard, je lui envoie un message, en lui disant que nous aimerions visiter une favela. Il me répond presque immédiatement, et RV est pris pour 10H30, ou il viendra nous chercher à l’hotel. On a à peine le temps de rentrer se changer et de prendre un coupe vent (en effet la pluie s’est intensifiée), et nous voila partis avec Gean, un guide haut en couleur et déjà une magnifique rencontre. Son accent portugais retranscrit dans la langue française est un régal pour les oreilles. Nous sommes partis pour 4 heures d’immersion et de découverte de la vrai culture brésilienne, la vrai vie des cariocas. La favela, c’est l’essence même de cette ville. Nous allons découvrir la favela de rocinha, la plus grande d’amérique latine, et qui compte plus de 200000 personnes. C’est une vraie ville dans la ville avec ses magasins, hotels, restos, hopitaux, écoles, … Gean est trés fier et n’a qu’un seul objectif, nous démontrer que tout ce que l’on peut entendre ou lire sur les personnes vivant au milieu de ce bric à brac organisé, est totalement faux. Il nous explique qu’ici tout le monde se connait, qu’il n’y a aucune criminalité et que les étrangers peuvent s’y promener sans aucun risque. A vrai dire il m’a convaincu et je compte bien appréhender le reste de mon séjour à Rio, moins sur mes gardes. A notre arrivée, Gean nous propose de gouters quelques spécialités locales frits, un vrai délice, arrosé de jus de cane frais. J’adore! Je passe l’épisode de la moto taxi, qui nous monte tout en haut, à plus de 400m, afin d’admirer la vue panoramique, moi accrochée derrière un brésilien qui slalome parmi les autres motos, les gens et les voitures. J’ai cru mourir 10 fois!!!! Bon, la vue du haut de la terrasse d’un resto est à couper le souffle, ça c’est sur!!

Après ces 4 heures de visite, Gean nous redépose à l’hotel. On était sensé se prendre un petit repos, mais Rio nous offre une petite hacalmie climatique et nous décidons donc de nous rendre au pain de sucre, qui nous avait fait tant révé il y a 3 ans. Nous comptons sur le temps pas terrible pour ne pas avoir trop de queue. Paris gagnant. Arrivés au pied du pain de sucre, sur la praia vermelha, qui comme son nom l’indique a de magnifiques nuances de rouges, nous prenons la pista Cantinho qui doit nous mener en haut du Morra da Urca, la montagne rattachée au pain de sucre par un téléphérique. il nous faut 45mn en pleine jungle pour y grimper. Déjà à cette hauteur, la vue est à couper le souffle sur la baie de Rio. Nous prenons quand même le téléphérique qui nous amène sur la colline du pain de sucre pour assister à 17h, au coucher du soleil à 395m. Un moment magique et magnifique! Décidément, cette ville est incroyable!! On ne peut qu’en tomber amoureux!

Une fois redescendus, et en attendant notre réservation au restaurant, nous tombons sur un bar de plage, toujours sur copacabanna, dont le nom, samba, nous donne envie. enfin, notre premier Cahi, puis notre deuxième, parmi les cariocas qui se mettent à danser la samba quand les musiciens se mettent à jouer! Patrick est bien sur fasciné par les petites brésiliennes qui dansent la samba, le tout dans une ambiance chaleureuse et détendue, typiquement brésilienne.

Nous cloturons cette interminable journée par un petit resto typique brésilien, avec viande grillée, poissons et crustacés à volonté. Bof, un peu trop touriste pour nous. Notre préférence reste aux petits boui boui, bien plus typiques.

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