Ce matin, nous rendons notre voiture de loc dans le petit aérodrome de Magenta, où nous prenons un petite coucou, direction l’île des pins. Appelée Kunie par ses habitants, son nom mélanésien, elle mérite sa réputation « d’île la plus belle du monde ». Elle, qui s’étend sur 14 km de large et sur 18 km de long, se trouve à une centaine de kilomètres de Nouméa. Pour l’histoire, avant l’arrivée des européens sur l’île, les Mélanésiens y vivaient déjà depuis 2 000 ans. C’est le Capitaine James Cook qui, en 1774, a vu l’île pour la première fois et la renomma lors de son second voyage en Nouvelle-Zélande. James Cook s’inspira des pins présents en grand nombre sur l’île pour la baptiser. Il ne débarqua jamais sur l’île mais constata qu’elle était habitée en remarquant des signes de vie (fumée…). En 1840, les Protestants et Catholiques débarquent avec les marchants à la recherche de santal, un bois aux propriétés antiseptiques et aphrodisiaques. Les Français prennent possession de l’île en 1853 au moment même où les kuniés choisissent la religion catholique. L’île des Pins a aussi un passé douloureux, en effet en 1872, l’île devient une colonie pénitentiaire et sert à la déportation de 3 000 insurgés politique de la Commune de Paris. Redevenue paradis, l’île des Pins est aujourd’hui peuplée de plus de 2000 personnes souriantes et ses kilomètres de plages de sable blanc bordées de pins colonnaires, un lagon turquoise avec des fonds marins d’une incroyable beauté. Ici, le temps semble tout simplement s’être arrêté.
À notre arrivée sur le tarmac de l’île, on comprend immédiatement pourquoi elle est nommée île des pins!!!!! Elle en est presque intégralement recouverte, dont l’espèce « pin colonaire » rajoute de la hauteur et de la beauté au paysage. Nous enfilons tout de suite nos maillots, direction la baie de kanumera, magnifique plage sauvage avec son rocher sacré qui nous offre une heure de snorkeling pour en faire le tour et découvrir ses magnifiques coraux et poissons. Tout aussi paradisiaque, La baie de Kuto forme une immense langue de sable blanc très fin, comme de la farine, entourée du lagon d’un côté et de cocotiers de l’autre. Une plage de carte postale, sans aucune âme qui vive! À part quelques toutous qui viennent se baigner avec nous. Pour le dîner, nous mangeons un repas préparé par Lucie avec au menu, poisson de la pêche du jour; enfin plutôt 2 pour Pat car Lucie est trop heureuse de nous faire plaisir et des compliments de pat! Un délice et une rencontre comme on les aime! On refait un peu le monde avec cette vieille sage, avant d’aller nous coucher.












