Après 24h épuisantes de trajet dont plus de 12h de vol et après avoir fait escale à Los Angeles et Panama City, nous sommes enfin arrivés à destination: le Costa Rica. Pour l’histoire, son territoire est entièrement situé sur l’isthme centraméricain, bordé par la mer des Caraïbes à l’est-nord-est et par l’océan Pacifique au sud-ouest. Le Costa Rica est limitrophe, au nord-ouest, du Nicaragua et, au sud-est, du Panama. La langue officielle est l’espagnol et la monnaie le colón. Le territoire costaricien est occupé par les Amérindiens dès la Préhistoire avant d’être « découvert » par Christophe Colomb en 1502. Colonisé par les Espagnols du xvie siècle au xixe siècle, le Costa Rica acquiert son indépendance en 1821. Depuis le 1er décembre 1948, le Costa Rica est un pays neutre et est devenu la première nation du monde à avoir constitutionnellement supprimé son armée. Dès lors, le pays se distingue en Amérique centrale par son modèle de développement donnant la priorité à l’éducation, à la santé et à la protection de l’environnement. Il est depuis 2009 classé à la première place mondiale du Happy Planet Index et était en 2012 à la cinquième place de l’indice de performance environnementale grâce à sa politique active de développement des énergies renouvelables (essentiellement hydraulique, mais aussi éolienne et géothermique, qui produisent depuis 2015 la quasi-totalité de son électricité avec par exemple en 2016 une électricité 100 % propre et renouvelables sur plus de 250 jours dans l’année) et de protection de ses ressources naturelles (reforestation, moratoire interdisant l’exploitation pétrolière pendant trois ans en 2011). C’est également le premier pays d’Amérique centrale à avoir légalisé le mariage homosexuel.
À la descente d’avion à san Jose (la capitale) c’est tout de suite un changement d’ambiance; des petites brunes caliente un peu partout, de la musique latino et de grands sourires! On récupère la voiture vers 13h et il nous reste encore 2h30 de route pour quitter la capitale et nous rendre à la fortuna où nous dormons. La ville est charmante et après avoir déposé notre monticule de linge sale (c’est eux qui s’occupent de tout et on ne doit pas attendre devant les machines comme aux US), on part tout de suite à la recherche d’un petit resto car on a quasiment rien mangé depuis 24h. On récupère le logement et là encore une belle surprise avec un petit chalet en bois en pleine nature avec vue imprenable sur le volcan Arenal.


