Ce matin, après le petit déjeuner, Sata nous conduit vers Maziakampy où nous embarquons dans notre pirogue pour 3 jours sur le fleuve Tsiribihina. À côté, d’autres touristes ont choisi des chalands à moteur avec transats en hauteur! Bon pas le genre de Patrick, c’est pas assez l’aventure pour lui. John notre guide et le piroguier sont super sympa et nous promettent une traversée fantastique. Après 1h de navigation, John commence à préparer un barbecue sur la pirogue pour préparer le repas! En ce qui me concerne j’ose à peine bouger pendant que lui cuit du riz après l’avoir débarrassé de sa cosse, coupe des légumes et fait bouillir de l’eau!! Tout au long des berges, toujours les même cris: vasa, vasa bonjour.. Je suis désolé de ne pas avoir pu encore acheter des bonbons et des stylos pour les enfants. 

Arrivés à notre endroit déjeuner, un comité d’accueil d’enfants nous attend. Ils veulent connaître les prénoms des vasas!!! John nous a préparé un repas incroyable: riz à la viande et aux légumes mijotés! Bon je suis quand même un peu mal à l’aise de manger devant eux!

Puis nous repartons au fil de l’eau, même pat s’endort! C’est pour dire le niveau de zénithude qu’il a atteint. Nous rencontrons quelques crocos qui se prélassent sur les berges. D’ailleurs John nous traduit le nom du fleuve: il ne faut pas traverser à pied. Maintenant on comprend pourquoi!!!! 

On accoste en fin d’après midi au milieu des chalands pour aller découvrir la cascade anosinampela qui je dois bien le dire a un petit air de jardin d’éden; ça tombe bien, cela fera office de douche fraîche. Sur le chemin de la cascade, un petit guide local nous montre les lémuriens roux dans les arbres qui attendent que l’on leur donne quelques morceaux de banane on pourrait presque les toucher.

Nous repartons pour la dernière étape de la journée jusqu’au bivouac. On installe la tente et j’aide à éplucher les légumes pendant que Patrick décide de faire un feu (il veut essayer de supplanter Alain en maître du feu). Encore une fois, les enfants arrivent de nul part et l’aident à ramasser du bois. Quel moment inoubliable quand nous nous installons avec eux et qu’ils nous regardent avec des yeux de curiosité. Ils ne réclament rien, ils veulent juste passer du temps avec nous! Ils disparaissent même un long moment car ils sont partis récupérer des tas de bois!! Une étoile filante passe et comme vœu, j’aimerais pouvoir atténuer la misère de tous ces enfants tellement beaux et adorables. J’ai un vrai coup de cœur pour les malgaches.

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