OBJECTIFS:

  • l’ascension du volcan Uturuncu (puma en quechua), 2h pour 520m de dénivelé puis 1h de descente
  • 1 nuit à Quetena chico

Ce matin, après un petit déjeuner copieux, Patrick et Nini, accompagnés d’un guide et d’un chauffeur, partent pour leur plus haute ascension des vacances: le volcan Uturuncu qui culmine à 6020m. C’est un volcan en semi-sommeil, c’est à dire présentant des signes d’activité notamment sous la forme de fumerolles et de fréquents séismes. Malgré son altitude et son isolement, il est facile d’accès, son ascension pouvant être en partie faite en véhicule motorisé. C’est le sommet de 6000 mètres le plus facile du monde! Ils ont donc emprunté une piste en 4×4 qui les a déposés à 5500m, après plusieurs traversées de gués. Puis ils ont fini le reste du chemin à pied, soit 1h30 pour les 520m de dénivelé qui leur restait. Bravo à eux 2. En attendant leur retour, nouveau petit coup de stress, en voulant faire démarrer la voiture, je me rends compte qu’elle n’avance plus!! Je cherche dans tout le village quelqu’un pour me dépanner, mais en vain. Ce n’est qu’au retour des champions, que le guide va m’expliquer, qu’en fait les essieux des roues étaient gelés, chose fréquente dans cette partie du globe, où les nuits la température descendent en dessous des -20 °! En plus, Fleu a depuis quelques jours des boutons partout et se gratte comme une folle. On soupçonne des puces, ce qui rajoute encore à mon stress, car au bout du monde on ne peut rien faire! Comme le refuge est complet, nous en trouvons un autre, moins bien, mais qui fera l’affaire. On y rencontre des français venus avec un tour opérateur avec qui on sympathise. Ils apprennent même aux enfants, un jeu de carte. Mais on ne s’éternise pas trop car tout le monde est fatigué après cette journée; surtout Pat et Nini qui nous expliquent comme l’ascension fut physique.

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