Aujourd’hui, nous allons découvrir une autre facette de la Colombie et non des moindres: la production de café dans les fincas traditionnelles. « Finca » signifie « ferme  » en espagnol. Généralement, en Colombie, le terme désigne une exploitation de café (ou cacao) artisanale et / ou familiale.

La Colombie est le 3ème producteur mondial de café, après le Brésil et le Vietnam!!

Les fincas sont localisées dans la zone « cafetera » majoritairement.  C’est une région que l’Unesco a voulu préserver en inscrivant le paysage culturel du café de la Colombie (PCCC) au patrimoine mondial de l’humanité en 2011.

Il est assez courant que les fincas proposent de visiter leurs plantations et l’activité allant de la production à la commercialisation. Nous avions jeté notre dévolu sur une finca très connue, mais le hasard en a décidé autrement car notre GPS nous a donné une mauvaise destination et au lieu des 2h de route, nous en avons mis 3. Nous sommes tombés par chance sur la finca « El recuerdo » qui nous a proposé une visite d’1h en anglais, nous permettant de mieux comprendre le travail de ces agriculteurs. Ils sont réunis en petites coopératives car ils prônent une culture ancestrale et naturelle du café sans pesticide et avec le respect de l’environnement. Ils ont planté leurs caféiers directement dans la forêt tropicale au milieu de la végétation existante. Des bananiers sont plantés en abondance dans l’exploitation de café. Quel est l’intérêt ? Les feuilles de bananiers contiennent énormément d’araignées…Mais elles ont un rôle très utile puisqu’elles mangent des insectes qui détruisent les plantations de cafés. Les bananiers et leurs araignées sont donc des pesticides naturels. A savoir que le Colombie produit uniquement du café Arabica (pas de café Robusta). Un emblème colombien a été créé pour rassurer la provenance du café colombien : il s’agit du personnage fictif de Juan Valdez et sa mule.

La  grande majorité des colombiens sont habitués à boire un café de qualité inférieur. En effet, le « bon café » est entièrement vendu à l’exportation (Etats-Unis, Europe..). Je comprends mieux maintenant pourquoi il a ce gout insipide et pourquoi ils le boivent très sucré.

Bref, après toute l’explication et la visualisation des étapes pour que ces petites graines rouges deviennent une des boissons préférée dans le monde, nous avons le droit à une tasse de (bon) café, réalisé dans les règles de l’art. Il est très bon, mais l’arabica est quand même un café qui reste relativement doux.

Le retour risque d’être long et fastidieux mais Pat décide de faire du stop; et nous voilà dans la benne d’un pick up qui nous ramène en ville en quelques minutes.

Nous montons les 200 marches jusqu’au mirador Alto de la cruz, pour une photo panoramique de la ville. Puis le soir, petit resto pour gouter la spécialité locale: la truite, cuisinée de toutes les manières possibles. Ce sera tomate et oignon pour moi!


Vous pouvez également aimer :

2 commentaires

  1. J espère que vous avez pensé à moi et que vous allez revenir avec des grains de cafe mais attention je veux le « bon café 😜 »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *