Petite frayeur (la première) car l’avion d’Amman à Doha a 2 h de retard et nous courrons dans les couloirs de l’aéroport, pour arriver à temps à la porte d’embarquement. Il ne nous reste plus qu’à profiter de nos 8h30 de vol qui passent assez rapidement et nous voila à Johannesburg . Parfait timing car dans la file pour la douane, nous rencontrons 2 autres cappelaere, accompagnés de Sabine et Alain. Tout commence bien ! Enfin, ça va pas durer ! L’attente à la douane est interminable et en arrivant pour récupérer nos valises, il nous manque celle de Léonie ! Panique à bord, on cherche partout et force est de constater qu’elle est soit perdue, soit certainement volée. Petit coup dur pour nini qui prend contact avec Emirates en espérant qu’elle sera retrouvée (inch allah).
Donc, il faut vite réagir pour retomber sur nos pieds. On récupère les 4×4 et après 2h d’explications et de démonstration, on repart la tête pleine direction un centre commercial pour faire les courses et acheter le nécessaire de fringues pour Nini dans un Décathlon. Nini reprend du poil de la bête et s’achète même quelques marques de sport. Tout est redevu plus calme, enfin jusqu’à un nouveau problème de taille. Pris dans l’excitation, la fatigue et le stress du voyage, on se fait enfumer par des pseudos policiers qui nous piratent nos cartes bancaires (celle de nini et sabine). On fait opposition et pour ce qui est des conséquences, on saura la suite au prochain numéro !
Dépités et angoissés dans cette grande ville réputée dangereuse, on a plus assez de temps pour repartir vers Blyde canyon notre point de chute. Il commence à faire noir et la ville se transforme en un lieu d’horreur avec même des cadavres à même la route !!! On finit par trouver un camping un peu excentré de la ville qui nous accueille après qu’on les ait contacté . Enfin en sécurité, on mange le premier repas de la journée, avant d’aller tous nous coucher et oublier cette journée cauchemardesque. Pauvres Alain et Sabine a qui Pa avait vendu une organisation irréprochable ! C’est une première pour nous, car en général c’est un « plan sans accrocs ».