Réveil à 5h30 ce matin, car nous partons pour l’aéroport de Belo Horizonte pour prendre un vol intérieur vers Salvador de Bahia. Notre chauffeur est adorable, comme tous les brésiliens d’ailleurs, et s’arrete même pour que l’on puisse prendre un petit café en route. Arrivés à l’aéroport, on doit se dépatouiller pour ajouter des bagages en soute, sachant que personne ne parle anglais. Merci google traduction (hors connexion) qui me sauve la mise!!!!
On décolle donc à 11h50, et 1h30 plus tard, nous arrivons à Salvador.
Pour un peu de culture, cette ville est considérée comme la rome noire et la capitale de la Capoiera. C’est ici que l’histoire du Brésil a commencé au 16ème Siècle, ainsi que son peuplement. Salvador deviendra la 1ère capitale du Brésil et va s’enrichir grâce à la canne à sucre donnant lieu de ce fait, à un intense trafic d’esclaves. Le Brésil est d’ailleurs le dernier pays d’Amérique à abolir l’esclavage en 1888. Si 55% de la population du pays est noire ou métisse, ici, c’est 80% qui sont des descendants des anciens esclaves africains. Le coeur historique de la ville, le pelourinho, perché sur un promontoire naturel a été classé Unesco en 1985.
En sortant de l’aéroport, changement de température, il fait beaucoup plus chaud. Nous prenons un Uber afin qu’il nous dépose à notre pousada, située en plein centre ville. Durant le trajet, le chauffeur tente de nous parler et on échange en mélangeant portugais, espagnol et anglais. Il nous fait (plutôt il me fait) un peu peur en nous expliquant qu’il faut faire attention de ne pas se promener seuls dans des petites ruelles et de surtout ne rien avoir sur soi ! Ca m’agace un peu, quand dés mon arrivée on me refroidit et on me stresse. Dans ces cas là, je me renferme un peu dans ma coquille.
Juste le temps de poser nos sacs à la pousada et nous voila déjà repartis à la rencontre des salvadoriens. A peine fait 100m, que déjà des percussions résonnent et donnent immédiatement un charme fou à cette ville. Tout est coloré et que ses habitants sont beaux, surtout les magnifiques noirs qui se déhanchent en réalisant des figures acrobatiques de Capoeira. Il y a bien sur les mamas en habits typiques qui accostent les touristes pour les prendre en photo (moyennant rémunération bien sur), mais cela fait parti du folklore de l’endroit. On se perd un peu dans les rues du centre, puis on arrive à la cathédrale de Salvador, qui fut la toute première construite au Brésil. On ne se retient pas de la visiter (pour 2€) et on est toujours étonnés par cette accumulation d’or, de peintures et de sculptures majestueuses.
Comme il fait très chaud et qu’il faut qu’on s’hydrate, petite dégustation de jus dans les petites carioles: coco-citron pour Pat et pour moi la coco gelado, que j’adore. Pat entend parler un guide en français et lui demande une visite pour demain ou lundi afin que l’on puisse profiter de cette ville riche en histoire.
A notre retour à la pousada, on croise encore de nombreuses écoles de Capoeira qui s’entrainent un peu partout. Ils sont à à peine 50m de notre chambre et je tape mon blog au son des tambours et des claquements de mains.
Le soir, petit resto (le uaua) pour gouter une spécialité locale de la ville, la moqueca de Peixe: sorte de ragout de poisson mijoté dans du lait de coco, tomate, poivron et coriandre. Un vrai délice, un coup de coeur culinaire!!
Avant de rentrer, nous profitons de la musique un peu partout dans la ville en sirotant une cahi.