Départ matinal, pour la visite du parc avec l’espoir d’apercevoir le lémurien doré, endémique et emblématique du parc. Les visiteurs viennent de loin pour admirer l’étonnante diversité de flore et de faune rares, dont au moins 12 espèces de lémuriens, dans le parc national. C’est la découverte d’un de ces primates endémiques (le hapalémur doré) en 1986 qui a conduit à la création du parc cinq ans plus tard. Aujourd’hui, le parc national de Ranomafana continue d’être à la pointe de la recherche scientifique et abrite la station de recherche internationale de pointe, le Centre ValBio. C’est également un site du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il est couvert d’une végétation naturelle de forêt dense humide de basse et de moyenne altitude, de forêt de bambou, et de zones marécageuses. Cette aire protégée est localisée dans un endroit où l’exploitation arboricole faisait rage. Aujourd’hui, le parc est un site protégé, mais aussi menacé ! En effet, un grand nombre d’espèces de lémuriens et d’arbres qui y vivent disparaissent progressivement…

Nous partons donc pour crapahuter 5h dans la forêt primaire entre montées et descentes! Notre guide est un vrai expert de l’environnement végétal et animal. Informé par des pisteurs en amont, nous rencontrons beaucoup d’espèces de caméléons, geckos et lémuriens (diurne et nocturne). Nous arrivons vers une jolie cascade avant de faire une pause sandwich vers midi sur le promontoire. Puis le guide nous informe que les pisteurs ont repéré le lémurien doré. Cette rencontre avec lui, clôturera cette randonnée très physique.

Comme le soleil a fait son retour, nous profitons d’une petite balade dans la ville jusqu’à la terrasse d’un bel hôtel, ou nous prenons un jus de citron. Séduits par le lieu, nous décidons d’y manger ce soir.

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