Pour cette dernière journée a Phnom Penh, nous allons visiter le célèbre Palais Royal, qui est un complexe de bâtiments qui sert de résidence au roi du Cambodge. Construit par étapes au fil des décennies, le Palais royal fut à l’origine conçu par un architecte khmer et réalisé avec l’aide du protectorat français en 1866. Il fut édifié sur les ruines d’une citadelle bâtie par le roi Ang Chan II en 1813 en face de Chaktomouk, point de confluence où le Mékong se sépare en deux et forme 4 bras avec les rivières Tonlé Sap et Tonlé Bassac. Ce site fut spécialement choisi par une commission d’astrologues et de ministres royaux pour sa grande importance géographique et sa capacité à procurer puissance et force au roi (l’eau étant un élément indispensable). L’inauguration officielle du Palais eut lieu le 14 février 1870 et la cour royale s’y installa de manière permanente en 1871. Le Palais a connu de nombreuses transformations depuis son origine. Des bâtiments ont été ajoutés, modifiés, ou démolis et reconstruits, la plupart dans un style traditionnel Khmer. Tous sont orientés vers l’est, selon les règles sacrées de la construction bouddhiste. Les murs d’enceinte furent érigés en 1873 et peints plus tard en jaune royal.
La visite permet de contempler des bâtiments emblématiques comme la salle du Trône ou la pagode d’Argent. La partie résidentielle privée du Palais, dite « Salon du Roi », occupe la moitié de la surface au sol et demeure fermée au public.
La pagode du Bouddha d’Emeraude, le Vat Preah Keo, plus connue sous le nom de pagode d’Argent, fut édifiée de 1892 à 1902. Elle abrite de nombreux trésors nationaux remarquables, comme le fameux petit Bouddha d’émeraude, qui est en fait en cristal. Il fait face au Bouddha Maitreya, une statue en or de 90 kilogrammes qui aurait été réalisée d’après les mensurations exactes du roi Norodom 1er . Sous le règne du roi Sihanouk, le Vat Preah Keo fut pavé de plus de 5 000 carreaux d’argent(d’où son surnom de pagode d’Argent) tandis qu’un pan de sa façade extérieure était rénové avec du marbre italien. Le précieux dallage est toujours visible bien que dissimulé par des tapis.
D’autres héritages plus insolites se découvrent dans la cour tel le pavillon en fer Napoléon III, caractéristique des années « Eiffel » ou encore la statue équestre du roi Norodom 1er habillé en général français. Il s’agirait, dit-on, d’une statue de Napoléon III, dont la tête aurait été remplacée par celle du souverain cambodgien.
Pour notre dernière soirée, 3eme rooftop, moins haut mais plus charmant car très vegetalisé. Nous disons adieu au Cambodge dignement!
Bilan du Cambodge: Même si ce pays n’a pas brillé grâce à ses paysages naturels époustouflants, il regorge néanmoins de cultures riches; celle des khmer et celle de la France. Comment ne pas tomber en admiration devant les temples d’Ankor dont l’architecture éblouissante témoigne d’un passé incroyable . Alors oui, Angkor est touristique, mais mon Dieu que c’est beau! Pour nous, c’est et ça reste l’un des sites les plus impressionnants que nous avons vus. De la même manière, la French touch se retrouve dans l’architecture mais aussi chose surprenante dans sa cuisine. D’ailleurs L’amok, le crabe au poivre vert de Kep, le bœuf Lok Lak, etc. Autant de délicieux plats qui ponctueront votre voyage au Cambodge de gourmandise. Mais ce qui pour moi fait avant tout la richesse de ce pays, ce sont les cambodgiens eux même ! J’avais beaucoup entendu parler du sourire des Cambodgiens, de leur accueil, mais aussi et surtout, de l’authenticité de ce pays qui se remet encore à peine de sa récente et douloureuse histoire… Et bien, je n’ai pas été déçue!!! Bon, le rythme a été effréné mais les quelques jours de repos dans les îles nous a redonné un coup de boost pour la suite de notre aventure.