Ce matin, pour le petit déjeuner, nous nous rendons à Skina dos sucos pour déguster les jus de fruits locaux: açai pour pat et cupuaçu pour moi. Très bon, en plus on leur prête des vertus anti-oxydantes!

Puis direction le mercado municipal Adolfo Lisboa, à coté du port, très animé le matin qui est une réplique des anciennes halles de Paris. Au début du 20e siècle, ce hangar construit dans le style Eiffel servait de comptoir pour les producteurs caoutchouc de Manaus.  Il y a le côté artisanal et touristique et la partie nourriture avec notamment la halle aux poissons qui expose les différentes espèces présentes dans les fleuves du bassin amazonien. Jaraqui, pirarucu, pacu, tambaqui, autant de saveurs qui se retrouvent dans les mets typiques de la région , incroyable, on a l’impression que le fleuve amazon a été vidé!

On profite pour faire nos achats pour la croisière, à savoir un hamac pour dormir dans le bateau, de l’huile d’andéroba (un répulsif pour les moustiques), il y a en effet le palu dans cette region et du guarana en poudre qui booste l’énergie dans cette région tropicale. Il fait 31° et le taux d’humidité est de 80%. Je suis un peu au bout de ma vie. Je me retrouve comme au Sri Lanka au début de notre tour du monde il y a 3 ans. De plus cette partie brésilienne n’a plus rien à voir avec le sud. Les brésiliens sont plus typés indigènes, la ville est plus sale.

Nous allons ensuite visiter (visite gratuite) Le palais du Rio Negro qui est le siège du gouvernement et la résidence officielle du gouverneur. Son nom d’origine était Palacete Scholz, construit par l’Allemand Waldemar Scholz, considéré comme le « Baron du caoutchouc ». Il a changé le nom en Rio Negro Palace en 1918 après avoir autorisé l’achat par le gouverneur de l’Amazonas, Pedro de Alcântara Bacellara. En 1997, le gouvernement de l’État, en raison de sa beauté architecturale et de sa valeur historique, l’a transformé en Centre culturel Palácio Rio Negro, avec des espaces ouverts aux récitals de musique classique et instrumentale, aux expositions, aux lancements de livres, à la danse et au théâtre, entre autres activités.

Changement de décor, car nous allons visiter cette fois, le Musée de l’Amazonie (Musa) qui occupe 100 hectares de la réserve forestière Adolpho Ducke, de l’Institut national de recherche amazonienne (INPA), à Manaus. Une zone de forêt indigène ou l’on trouve des expositions, pépinière d’orchidées et de broméliacées, lac, aquariums et laboratoires expérimentaux de serpents, d’insectes, de papillons et d’araignées. Une tour de 42 mètres permet de profiter d’une vue magnifique sur la canopée des arbres de la forêt. Gros challenge pour moi et mon vertige!!!

Pause diner bien méritée après cette journée, au restaurant tambaqui de banda, du nom du poisson que nous allons gouter. C’est un délice pour un poisson d’eau douce et très original de pouvoir dire que l’on a gouté du poisson du fleuve Amazone.

Comme le resto est en face du théatre, nous n’avons plus qu’à nous y rendre directement. Installés dans une loge, on ne sait pas à quoi s’attendre de ce spectacle. Et bien, ça été tout simplement incroyable. Une modernité qui nous a surpris avec un mélange des musiques du moulin rouge, couplé à des musiques actuelles revisitées par des chanteurs exceptionnels et des danseurs alliant le moderne au french cancan, le tout sur fond d’histoire d’amour entre christian un modeste écrivain hébergé par toulouse Lautrec et une des filles du moulin rouge. Malheureusement, tels Roméo et Juliette, l’histoire se termine mal.

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