Et un réveil matinal pour aller voir « le » monument emblématique de Rio, j’ai nommé le Christ rédempteur, juché tout en haut de sa colline, le corcovado. Un Uber nous dépose à la billetterie ou nous attend un van qui va nous déposer 710m plus haut, au pied du Cristo. Ouahhhhhh, ça fait quelque chose!!!! Ca convertirait un non croyant en chrétien, tellement il est beau et majestueux, du haut de ses 38m. Pour la petite histoire, cocorico, c’est un français qui l’a réalisé: Paul Landowski. Ses larges bras, d’une envergure de 28m, embrassent la baie de Rio, la ville de Rio et le pain de sucre. Tout bon carioca qui se respecte, sait que son bras droit tend vers le Sud, et donc par conséquent, le gauche vers le Nord. Rarement un monument nous a fait autant d’effet. S’en suit, une séance photo, où on le mitraille sous tous les angles. Par chance, arrivés dans les premiers, grâce à un réveil aux aurores, après plus d’une heure sur place, la foule est devenue compacte, on préfère donc redescendre et le laisser éblouir d’autres touristes.
Après une telle matinée, difficile de faire mieux. Nous décidons donc de nous mettre au vert, avec la visite du Palacete dans le Parque Lage: un magnifique petit palace perdu en pleine jungle amazonienne.
Puis visite du jardin botanique, considéré comme le plus beau du monde. Entre jungle, jardins japonais et allée de palmiers géants, Pat a un vrai coup de coeur. Quelques petits singes viennent même mendier un peu de nourriture aux touristes.
Nous rentrons en fin de journée nous changer pour aller passer une soirée typiquement brésilienne. RV à Lapa, « le » quartier bohème de Rio, très animé le soir. Il est célèbre pour ses bars traditionnels, ses boites de nuit, ses concerts, ses salles de danse et ses jam-sessions de samba en plein air, organisées sous l’aqueduc de carioca. Les maisons ont vraiment des petits airs de Cuba, typiquement espagnoles. On trouve une petite roulotte pour grignoter, le tout arrosé généreusement d’une cahi aux fruits de la passion (ici, c’est consommé comme de l’eau); et pour la modique somme de 5€. Des rabateurs nous proposent des bracelets gratuits pour rentrer dans leur boite, et on se retrouve téléporter dans l’univers de la samba. Le groupe de musiciens et le chanteur sont adulés par un public en folie qui connait toutes les musiques apr coeur. Quelques magnifiques métissent trémoussent leur popotin en dansant une samba endiablée. Belle expérience, mais on se sent un peu seuls parmi tous ces cariocas en communion!