Nous quittons Valladolid pour l’Ouest de la péninsule à Izamal. En chemin, petit cenote souterrain, les préférés de Pat. Pour le coup, cenote peu connu avec quasi aucunes infrastructures. Pat se jette à l’eau pour un snorkeling dans ce cenote très peu éclairé en passant sous des stalactites sans vision du fond. Je passe mon tour pour ce défi trop angoissant pour mon goût. Vers midi, nous arrivons à Izamal après 1h30 de route. Surnommée la “ville jaune”, ce village colonial, bâti sur d’anciennes pyramides mayas, est un lieu où se rencontrent l’histoire préhispanique et l’héritage espagnol. Avant de faire connaissance avec la ville, nous prenons un bon déjeuner au Marché Municipal. Outre le fait que c’est bon marché, on y trouve des plats typiques délicieux. Puis nous commençons à visiter les lieux les plus emblématiques d’Izamal.
Le couvent de San Antonio de Padoue, situé juste en face du marché, sur un côté de la place principale est le bâtiment le plus beau et le plus emblématique de toute la ville. Il date de 1549 et a été construit sur une pyramide maya. Il était dirigé par le tristement célèbre Fray Diego de Landa, qui est accusé d’avoir brûlé plusieurs manuscrits mayas. Jean-Paul II a officié dans ce temple et de nombreux Izamaleños disent que la couleur jaune qui caractérise la ville est un hommage à la visite papale de 1993. Après avoir pris des photos dans le couvent, nous nous rendons à Kinich Kak Moo, la troisième plus grande pyramide du Mexique qui fait en effet 34 mètres de haut grâce à une deuxième structure qui repose sur une première base. On dit qu’à son époque de splendeur, Izamal avait sept grandes pyramides. En fait, elle a été appelée « la ville des collines » en référence à ces structures. Certains chroniqueurs espagnols ont rapporté que les pyramides étaient si élevées que l’on pouvait observer la mer depuis leur sommet. En outre, Izamal est également appelée « la ville des trois cultures » parce qu’on peut y apprécier les trois époques fondamentales du Yucatan : la préhispanique, la coloniale et la moderne. Comme le temps se met à changer et qu’une grosse tempête menace, on rentre se mettre à l’abri à l’hôtel pour le reste de la journée.

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