On dit que le paradis se mérite, et bien cet adage est d’autant plus vrai au Brésil. Ce pays est tellement grand, que les distances entre les points d’interets sont assez longues.

Aujourd’hui donc, une matinée de transfert s’annonce. 1ère étape: bateau collectif (réservé 2 jours plus tôt, afin de bénéficier du plus petit tarif) de Atins à Barreirinhas à 7h du matin.

2ème étape, la plus complexe, trouver un transfert jusqu’à Parnaiba à 176km. En bus, c’est trés complexe car il y a des changements et on ne connait pas les horaires aux différents endroits. Il nous reste la solution d’un taxi que l’on partage avec d’autres touristes. Onéreux quand même, mais cette fois, on a pas trop le choix.

On arrive finalement à Parnaiba à 13h. Elle est la porte d’entrée du delta de Parnaíba, le seul delta de haute mer des Amériques, ce qui en fait la « capitale du delta ». D’ailleurs, on ne s’y arrête 3 jours que pour ça. Il nous faut donc trouver des excursions pour les jours à venir. Les agences se trouvent à porto dos barcas et on commence nos recherches. Malheureusement, on prend vite conscience qu’en semaine, aucune excursion collective n’est proposée!!! Le paradis se transforme en enfer car nous voila bloqués 3 jours dans une ville pas terrible, sans pouvoir rien faire.

La décision est donc prise d’écourter notre séjour d’une nuit et de partir plus tôt pour Jeri.

On visite quand même porto das barcas, histoire d’avoir quand même quelque chose à raconter!!!

Pour l’histoire, Porto das Barcas est l’une des principales attractions touristiques de Parnaíba et est situé au pied du pont qui relie le continent à la grande île de Santa Isabel, sur les rives de la rivière Igaraçu.

Au début du XXe siècle, de grands entrepôts ont été construits pour stocker des marchandises telles que la cire de carnauba et le babassu pour exporter vers des pays européens tels que le Portugal, l’Espagne, l’Angleterre et l’Allemagne. Le commerce a été intense et la région a atteint un degré élevé de prospérité. Au milieu des années 1940, le marché international est entré en crise, Parnaíba a perdu de l’espace et le port de Barcas a fini par être inutilisé à l’origine du déclin de la région.

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