Nous louons des vélos ce matin, car un bon 30km de route nous attend pour découvrir toute la richesse de l’endroit.

Départ à 8h30 et premier arrêt quelques kms plus loin pour les « pozos azules » qui sont des lacs artificiels spectaculaires qui contrastent avec le désert aride entouré d’une forêt d’acacias et de pins et qui donnent à la région un air de véritable oasis.La baignade n’est pas autorisée en raison de la teneur en minéraux de l’eau. Il faut une petite heure pour faire le tour des 7 lacs.

Autre étape, le « Fossil Museum , qui est un musée communautaire qui expose in situ le spécimen fossile HOLOTYPE « KRONOSAURUS BOYACENSIS » décrit par OLIVER HAMPE en 1992, cet animal, un PLIOSAUROIDAE du Crétacé inférieur, âgé de 115 millions d’années, était un reptile marin prédateur de grande taille, au cou épais et court, à quatre nageoires puissantes, à la queue courte et musclée. Le fossile de ce reptile a été découvert à Villa de Leyva en 1977 par un paysan du village de Monquirá. Il est actuellement abrité à l’intérieur dans une maison construite à l’endroit où il a été retrouvé. De cette espèce, seuls deux spécimens ont été trouvés dans le monde: un en Australie, incomplet et en très mauvais état et celui de Villa de Leyva, beaucoup plus complet et mieux conservé.

À Villa de Leyva, comme dans très peu de régions de Colombie, il y a une abondance particulière d’ammonites fossiles qui vivaient dans l’ancienne mer et lorsque les conditions environnementales ont changé, elles sont mortes par milliers et sont restées dans la région fossilisées. La faune qui habitait Villa de Leyva était très variée, en plus des ammonites, des lamellibranches et des gastéropodes, il y avait des reptiles et plus tard des mammifères.

On a le droit a une visite guidée très intéressante en français par une jeune fille de la communauté, très fière d’expliquer que ce musée est essentiel pour eux car le fossile est à la place exacte ou il a été découvert et n’est pas tombé aux mains des gouvernements qui ont plutôt tendance à vendre ce patrimoine à d’autres pays plutôt que de les conserver.

Puis, nous arrivons vers midi au vignoble ain karim, qui dans un endroit idyllique, permet de déguster au verre ou à la bouteille les vins de leur vignoble. Il y en a pour tous les gouts et tous les cépages. Nous optons pour un syrah que nous accompagnons d’un plateau de fromage et de charcuterie, pour finir par une sieste dans un hamac, dans cet endroit magnifique.

Il ne nous reste plus qu’une visite que nous avions zappée ce matin car il était trop tôt. Mais pour y arriver, c’est pratiquement 5km de montée non stop. Dur, dur. J’arrive enfin à  » la casa Terracotta » et mauvaise surprise, l’entrée est payante et à un cout exorbitant pour la Colombie.

L’architecte Octavio Mendoza a littéralement cuit la maison qu’il habite. Il appelle sa maison de 500 mètres carrés « le plus grand morceau de poterie au monde ». Casa Terracotta, ou Casa Barro en espagnol, une maison troglodyte, a été construit exclusivement à la main avec de l’argile cuit au soleil, et tout le mobilier est également en argile. Bon, c’est pas du tout mon délire!!!!

Retour au village dans l’après midi. Nous faisons un petit rooftop avec un mocktail rafraichissant, histoire de récupérer de ce pédalage intensif!!!

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