52ème jour, nous sommes déjà à la moitié de notre périple!!!

Nous quittons la grande ville de Bogota, pour nous rendre à villa de Leyva à 175km. Il nous faut quand même 3h30 de bus pour y arriver. Le temps semble s’être arrêté à Villa de Leyva, dont l’architecture témoigne de son passé colonial. Ce village perché à 1749m est considéré sans nul doute comme l’un des plus beaux de Colombie. Il est célèbre en raison de son importance historique et de sa magnifique place, reconnue Monument National en 1954. En effet, avec ses 14 000 mètres carrés, la Plaza Mayor de Villa de Leyva est la plus grande de Colombie, et l’une des plus imposantes de toute l’Amérique du Sud.

Au-delà de son architecture coloniale, Villa de Leyva offre des paysages ruraux variés notamment des zones désertiques, assez déconcertant à cet endroit de la Colombie.

Il faut quand même dire que l’on est très impressionnés par cette magnifique place coloniale avec un sol de pierre, une fontaine en son centre et des bâtiments qui ont conservé leur architecture d’origine. Ils abritent les bureaux de la mairie, mais également des musées, des hôtels, des bars avec rooftops et des passages commerciaux.  

Avant de faire plus ample connaissance avec le centre historique, nous prenons un taxi pour aller visiter, avant sa fermeture, le Convento de santo ecce homo. C’est une forteresse médiévale qui domine devant une vallée verdoyante et qui est connue comme le Monument Universel du Silence. Le 15 mars 1620 la fondation du couvent est réalisée mais sa construction a commencé en 1650 et s’est terminée en 1695, c’est un bâtiment soutenu par 33 colonnes monolithiques, galeries et arcs en plein cintre.

Pour la petite histoire, le monastère tire son nom de la peinture de Jésus-Christ ou Santo Ecce Homo, qui a été obtenue après un sacre de Rome, en 1527, la peinture est apportée par le soldat espagnol et conquérant Juan Mayorga Salázar. En avril 1600, sa fille, Catalina Mayorga Casallas a une révélation dans un rêve, où l’apôtre San Bartolomé, lui demande de fonder un couvent. Ainsi son frère, Don Juan Mayorga Casallas, héritier du tableau de la Sainte Ecce-Homo et de l’encomienda, est celui qui a voulu faire un couvent dédié à se souvenir perpétuellement du tableau. Ce lieu ressemble vraiment à un havre de paix et Pat a décidé d’y finir sa vie en moine ermite!!!!!

De retour en ville, nous découvrons les magnifiques rues pavées dont les boutiques rivalisent d’originalité et de décoration incroyable. Un plaisir pour les yeux mais aussi pour les papilles car il y a des boutiques de chocolat un peu partout; il y a même des bières au chocolat!!! Bon, on résiste car ce soir on a envie de manger de la viande et on a repéré un resto qui cuit la viande dans les braises. Après 52 jours sans une bonne viande saignante, c’est un vrai régal! On est vraiment pas prêts à devenir végétarien.

Sur la route de retour, on est attirés par une musique latino dans un bar-resto « el patio » à la déco magnifique. On se pose petite heure à écouter le groupe de salsa en sirotant un verre de vin de la région (le premier aussi depuis 52 jours). Quelques colombiens se mettent à danser la salsa pour notre plus grand plaisir.

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