Les sentiments de Frédo

Après 3 mois en Amérique du Nord, et après 4 ans d’ attente, c’est plus au sud que la famille CAPDINGUES repart pour 88 jours d’aventures avec un grand A et surtout un énorme X pour extrême. Extrême comme la perte totale de mes repères européens et de mon sacro-saint confort.

En Bolivie, Pérou, Chili et Argentine, j’ai dépassé mes limites: passer des gués gelés, se tromper de route et passer par des chemins 4×4 extrême, rouler sur un salar, blanc comme de la neige et grand comme la Corse, seuls au milieu de nul part (sans mes panneaux indicateurs que j’aime tant), ou encore dormir dans des endroits insolites, comme un hôtel de sel ou chez les quechuas en plein milieu de petits îlots sur le lac titicaca; mais grâce à ma famille, c’est à dire les personnes que j’aime et que j’admire le plus au monde, cela a été supportable et même marrant.

Puis il y a les activités extrêmes, comme 60 km de descente à vélo sur la route de la mort, le buggy et le surf (sur sable), les tyroliennes, l’ascension à 6020m de Nini et Pat ou le cheval sauvage de mon mari .

Certes des conditions extrêmes pour des pays sauvages ou le désert blanc côtoie le désert rouge, où les montagnes s’élèvent jusqu’au ciel et les plaines sont plus hautes que notre mont blanc Français. Nous avons touché les étoiles du bout des doigts et voyagé en terre inconnue.

Nous avons mérité notre périple, et gagné une des 7 merveille du monde.

Tout cela n’a pas été sans souffrance, mais tout comme un accouchement, on oublie le pire et on recommence!

Les sentiments de Patrick

Tout petit, j’ai fait un rêve: la cordillière des andes. Plongé dans les grands reportages et les BD comme Tintin, je regardais avec admiration les grands espaces sauvages comme le sud lipez et le désert d’Atacama et de Tara.

Cette grande escapade restera la plus marquante de tous les voyages. Une trace indélébile sur mon corps (tatouage) et dans mon esprit. L’Amérique latine est encore déconnectée du superficiel en restant dans l’essentiel: l’aventure avec un grand A et aussi de vraies rencontres des anciens Incas.

Je me sens vivant en réalisant encore un rêve avec ma famille: Les CAPDINGUES. De voir à travers leurs yeux émerveillés l’aventure de ce voyage, pour moi, c’est mission accomplie.

Je suis ému de partager avec ma femme qui me suit partout dans des endroits pas évidents, comme des gués gelés ou le salar d’Uyuni où il n’y a que des traces pour se diriger, et mes 3 petits padawans qui vont devenir de vrais jedis dans la vie. je l’espère.

J’ai beaucoup de chance de réaliser cette aventure de 3 mois avec cette petite équipe, à 2 reprises (USA); Dommage qu’on ne pourra plus le refaire à 5.

Mais il reste tant de choses à voir et à faire; la prochaine étape, le tour du monde à 3.

Je ne veux pas être déçu par les choses que je n’ai pas fait…. Ca au moins, c’est fait!

Les sentiments de Fleurane

Après avoir vécue le rêve américain, il y a déjà de cela 4 ans, je retourne en Amérique, mais cette fois au sud, avec des rêves tout à fait différents. Je ne suis plus l’adolescente qui était en quête des villes, des parcs et des buildings. En arrivant en terre inca, j’avais une destination bien précise en tête: le Macchu Picchu. Mais je n’aurais jamais pensé que l’Amérique du sud pouvait offrir beaucoup plus.

En effet, j’ai pu découvrir une nouvelle passion: le surf sur les plages chiliennes. J’ai pu écarquiller les yeux face à des paysages tel que « les pierres rouges » au Chili, ou encore la vallée de la lune à San Pedro de Atacama, ou même le lac Titicaca au Pérou (et je ne site que l’essentiel). Qui aurait pu croire que ce voyage regorgerait de vues plus incroyables les unes que les autres?

Mais ce n’est pas tout, car ce peuple m’a permis de faire de superbes rencontres alors que je suis de nature timide; la population vient à notre rencontre, nous embrasse, et partage avec nous leur culture, leurs mythes et croyances.

En conclusion, j’ai beaucoup appris intellectuellement avec leur culture et spirituellement rien qu’en regardant autour de moi. Je me suis rendue compte que j’avais une chance incroyable de vivre la vie que j’ai actuellement, mais aussi de faire ce périple en famille, à 5: les big five en terre Inca.

Je remercie donc chaque membre de ma famille à commencer par les parents qui m’ont permis de peaufiner mon caractère et mon esprit et bien évidemment mon frère et ma soeur qui ont égayé ce séjour.

Les sentiments de Léonie

Ces 3 mois passés en Amérique du sud furent, comment dire … magnifique; non ce n’est pas assez fort, je dirais plutôt magique. En effet nous avons passé des moments incroyables à 5, rien qu’à 5, toujours à 5. On ne s’est pas perdus de vue ne serait ce qu’une minute et cela jusqu’à la fin. Mais je ne vais pas vous mentir, car j’avoue nous avons eu tout de même des disputes, voir beaucoup de disputes, d’embrouilles, de pleurs et autres; pourtant nous avons toujours su nous réconcilier , car c’est cela pour moi une famille: savoir pardonner dans n’importe quelle condition. Bref, revenons à l’Amérique du sud et non du nord car tous les 2 sont différents et possèdent chacun des trésors cachés, ce qui les rend uniques. Parlons maintenant de mes moments forts, et oui, j’en ai eu, je ne suis pas un monstre sans coeur qui n’aime rien comme le croient certains membres de la famille. MDR… Bref, j’ai adoré l’équitation avec ces fameux chevaux que papa trouvait trop sauvages à son gout, après ces petits moments de peur qu’il a eu mais qui pour nous se sont transformés en un grand moment de fou rire intense et inoubliable. Ce continent possède des choses que vous ne pouvez même pas imaginer car il faut le voir pour le croire et le vivre pour le ressentir. Croyez moi ces paysages, que ce soit des décors de western ou encore des décors complètement différents sont tous magnifiques! Le buggy, la tyrolienne ou encore la route de la mort ont été des moments extrêmes et forts en sensations, mais cela signifie aussi la peur, car sans elle, il n’y a pas d’adrénaline. En fait ces vacances ont été d’autonomie et d’aventure maximale comme cette fameuse nuit passée dans une école sur un matelas pourri et inconfortable, où encore du froid qui a fait rage au sud de Lipez pouvant atteindre les -20°.

Mais dans tous ces instants, qui pour nous étaient des cauchemars, se cachaient toujours des moments de joie et de rires.

Pour moi, l’instant auquel j’ai le plus ri de mon existence, excepté l’équitation, fut celui de la crise de maman faite de l’autre côté de la rive car la voiture était bloquée, mais c’était surtout parce qu’elle était à bout de nerf aprés avoir au moins passé 20 gués dont quelques gelés qu’on a du déblayer à coups de pelle, ce qui nous a amusé PG et moi.

Malheureusement si je devais tout dire, je crois que j’écrirais un livre, alors je qualifierais ces vacances comme un rêve que j’ai pu réaliser ainsi qu’une fierté accomplie, surtout quand j’ai gravi 6020m avec mon père. Et je suis sure que je reviendrai ici moi aussi faire découvrir et faire ressentir à mes enfants ce que papa a voulu faire avec nous.

Voila, papa, tu as réussi et accompli ce que tu as toujours voulu, me faire rêver et me faire découvrir le monde, même si je l’avoue, j’ai été un tout petit peu chiante.

Je remercie donc ma famille que j’aime tant dont PG avec qui j’ai toujours eu une forte complicité et Fleurane avec qui j’ai pu rattraper le temps que j’ai perdu pendant ses années de médecine, ainsi que bien évidemment ma maman qui me comprend et qui sait m’égayer et mon papa qui me ressemble comme 2 gouttes d’eau, même caractère, ce qui oblige quelques disputes car tous les 2 on a toujours raison.

Je vous aime tant.

Les sentiments de PG

L’ Amérique du sud est géniale!

Ce sont les meilleures vacances, malgré les disputes.

Bravo les parents pour ce voyage superbe.

J’ai adoré les activités des vacances, comme le surf, le buggy, la tyrolienne ou la route de la mort.

J’ai de la chance d’avoir des parents comme ça!

J’ai des soeurs géniales.

J’ai adoré traverser des gués gelés et enlever la neige avec la pelle.

C’était une nouvelle expérience d’être en altitude, la nourriture et se baigner à la même altitude que le mont blanc.

Au début, j’avais peur du mercado, mais je me suis rendu compte que c’était pas si mortel que ça.

Et bravo au guide, qui a fait et organisé ce voyage.

J’ai adoré le Chili avec le désert d’Atacama, mais aussi la Bolivie, le Pérou et l’Argentine.

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