Une fois n’est pas coutume, ce sont les mots d’un autre qui seront les portes paroles de mes sentiments pour l’aventure extraordinaire que j’ai vécu pendant 11 jours, hors du temps, en Antarctique dans le paradis blanc.

Y’a tant de vagues et de fumée
Qu’on n’arrive plus à distinguer
Le blanc du noir
Et l’énergie du désespoir
Le téléphone pourra sonner
Il n’y aura plus d’abonné
Et plus d’idée
Que le silence pour respirer
Recommencer
Là où le monde a commencé je m’en irai dormir dans le paradis blanc
Où les nuits sont si longues qu’on en oublie le temps
Tout seul avec le vent
Comme dans mes rêves d’enfant
Je m’en irai courir dans le paradis blanc
Loin des regards de haine
Et des combats de sang
Retrouver les baleines
Parler aux poissons d’argent
Comme, comme, comme avant

Michel Berger

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