OBJECTIFS:
- trouver un repas typique avec musique taarab sur un roof top au sunset
- récupérer les tests PCR
- achats souvenirs pour la bibliothèque, dans les échoppes de la vieille ville
Ce matin, réveil tranquille au son de la mer et des vagues. C’est notre dernière journée et nous sommes tristes de quitter « la vie » comme elle était avant. Les sacs sur le dos, 2 françaises nous abordent et nous demandent si on est au courant que les frontières françaises ferment dimanche. Bien sur que non, on est déconnectés!!! Elles travaillent bénévolement pour une ONG sur place, dans les écoles. Comme on avait prévu des cahiers, des stylos, des feutres, …on profite pour leur donner. On sait qu’elles en feront bon usage. Puis au cours de la conversation, on apprend en plus que notre compagnie aérienne Ethiopian airlines est interdite d’atterrir ou de décoller en France pour plusieurs jours à cause de leur négligence concernant les tests covid. Ca ne nous étonne pas, car pas une seule fois, on ne nous l’a demandé. Bref, encore un autre stress, que Patrick accueille avec grande joie, lui qui ne veut pas rentrer. Enfin un peu de « c’est rigolo »!!
On part donc directement à l’aéroport, non loin de la ville, afin de se renseigner. En arrivant, c’est la cohue, visiblement elles ont dit vrai. Les vols sont maintenus effectivement jusqu’à notre escale en Ethiopie, mais après jusqu’à Paris, c’est là que ça se corse. Les locaux m’assurent que lundi le trafic aérien avec la France sera rétabli. On a pas d’autre choix que de leur faire confiance. Cette fois on ne veut pas céder à la panique, comme certains qui achètent des nouveaux billets hors de prix. On verra demain, hakuna matata!!!!
Avant d’aller à l’hôtel, on passe chercher nos résultats de test PCR: négatifs tous les 2, par contre cette fois, ils prennent notre température et nous imposent un masque. Bizarre comme les choses changent vite.
Dernière corvée avant de quitter l’hôtel, s’enregistrer pour les vols, bon ça marche, peut être que finalement on a définitivement tourné « la paz »!!!
On peut maintenant profiter en flânant dans les rues aux odeurs d’épices et profiter de nos dernières heures de liberté.
On s’installe sur un roof top pour une petite « kilimanjaro » bien fraiche, puis on repart se balader sur la plage jusqu’au port.
On s’octroie notre dernier plaisir des vacances, un repas sur un autre roof top avec repas traditionnel prévu lors des cérémonies musulmanes au son d’un groupe de taraab (musique traditionnelle de Zanzibar) avec une chanteuse. Le repas est très oriental, donc très épicé, mais c’est un vrai délice: poulpe à la sauce épicée, crème d’avocat avec chapatti, poisson au citron confit, tagine de citrouille, plat traditionnel de chèvre, riz parfumé aux épices, patates douces et salade de papaye (un coup de coeur). Le tout accompagné d’un vin blanc sud africain. En dessert un gâteau zanzibarien sur un coulis d’hibiscus. La seule chose que je n’ai pas aimé, c’est le thé au gingembre qui me titille un peu trop la glotte.
Puis retour au Dhow Palace hôtel, ancienne bâtisse Zanzibarienne de 1559 avec déco typique et salle de bain à l’orientale en plein coeur du centre historique, et cerise sur le gâteau pour un prix défiant toute concurrence.
CONSEILS:
- 1 nuit Dhow palace hôtel: 59€ la nuit pour 2, avec petit déj buffet
- roof top Emerson on Hurumzi, pour le repas du soir: 40$ par personne
- pour un super café, Zanzibar coffee house avec roof top
- difficile de connaitre les vrais prix de l’artisanat, nous on divisait au moins par 3
Trop beau