OBJECTIFS:

  • matin: spice tour; visite d’une ferme produisant des épices
  • après midi: prison island turtles: sanctuaire pour tortues terrestres

Après une nuit salvatrice et un super petit déjeuner comme les aime notre PG, c’est la corvée de se renseigner pour le test PCR nécessaire à notre retour. On se doute bien qu’en Afrique, ça ne va être ni simple ni rapide. Certains nous disent que c’est 24h pour les résultats, d’autres 4 jours, sachant qu’il doit être valable 72h avant, oupssss. Finalement on décide de rester une nuit de plus à l’hôtel pour nous permettre d’aller directement sur place dans un centre PCR à une dizaine de kms de la ville. Renseignements pris, nous allons devoir réaliser le test 4 à 5 jours avant notre départ pour récupérer les résultats le jour de notre vol. C’est CE jour qui fait office de date de test; bizarre bizarre! En tout cas pour les zanzibariens, c’est une sacrée manne financière car le test nous en coutera 80$ chacun.

Une fois renseignés, nous retournons en ville et réservons les activités pour la journée: le « spice tour » et « prison island ».

Nous commençons par la visite d’une ferme d’épices avec un guide français, accompagné de son assistant: c’est Patrick qui est content, il va enfin comprendre quelque chose dans une visite et je ne devrai pas faire la traductrice. Le guide nous explique consciencieusement comment sont plantées et cultivées les épices. On commence par la racine de gingembre, le curcuma, le poivre, le café, la citronnelle, le curry vert, l’aloé vera, sans oublier les 2 principales: le clou de girofle, le roi des épices et la reine, la cannelle dont les africains utilisent tout, de la racine en passant par l’écorce ainsi que les feuilles. Les odeurs sont enivrantes, un vrai jardin d’eden. Même les fruits poussent ici à foison: les ananas, les bananes, les jack fruit, les pommes de Zanzibar (peu sucrée), les papayes, …

On finit la visite avec la démonstration de « l’homme papillon » comme ils le nomment, qui nous fait un show d’enfer tout en montant sur le tronc d’un cocotier mesurant au moins 20m. Tout ça pour nous faire gouter une coco fraiche, rafraichissante sous ces 35°. On termine par une dégustation de fruits frais dont un qui chez nous est considéré comme un légume, le concombre, beurkk.

Quand il est temps de partir, le guide nous explique que notre chauffeur est parti et il nous recase dans une voiture avec un couple d’allemands avec qui nous sympathisons. Ils vivent à Palma de Majorque où ils louent des maisons de luxe pour les touristes; ils nous expliquent qu’ils sont en vacances forcés puisque toute leur île est confinée et qu’ils n’ont plus de travail pour le moment.

Finalement nous partons avec eux pour la visite de l’île de Changuu (également connue sous le nom de prison ou île de quarantaine ). Cette île a vu l’utilisation comme prison pour les esclaves rebelles dans les années 1860. Plus récemment, l’île est devenue une station touristique appartenant au gouvernement et abrite une collection de tortues géantes d’Aldabre en voie de disparition qui étaient à l’origine un cadeau du gouverneur britannique des Seychelles . Nous sommes surpris en les découvrant car elles sont vraiment énormes et certaines ont plus de 180 ans. Elles ne sont pas du tout farouches et viennent volontiers se faire photographier en échange de quelques branches d’épinards. Elles adorent aussi se faire gratouiller le cou et l’arrière des pates, mais on est toujours un peu ennuyés avec le fait de toucher les animaux car on pourrait leur transmettre nos maladies. En tout cas la flopée de touristes russes débarqués en troupeaux ne se gênent pas. Pour couronner le tout, comme c’est la saison de reproduction nous avons droit à 30mn de spectacle son (vraiment impressionnant) et image d’une énorme tortue mâle montée sur une femelle de 2 fois plus petite que lui. On sait maintenant que les tortues sont lentes dans tous les domaines!!! Nous visitons également la prison puis repartons en bateau vers Stone Town. Nous disons adieu aux allemands assez rapidement car nous avons une urgence vitale: une bière fraiche que nous buvons sur un roof top dominant toute la vieille ville. Le coucher de soleil est magnifique et la bière « Kilimanjaro » descend toute seule.

Sur le chemin de l’hôtel, nous nous arrêtons dans un petit resto qui ne paie pas de mine mais qui sert une cuisine traditionnelle très bonne: c’est king fish au massala avec riz pilaf pour moi et poisson grillé pour Patrick.

Une dame nous entendant parler français, se joint à notre table. C’est ce que l’on appelle une mamie barroude; elle voyage toute seule dans tous les pays du monde, à 70 ans, une femme de caractère, chapeau! Elle aussi déplore l’arrivée de tous ces russes qui font flamber les prix des hôtels. Nous passons une agréable soirée et redécouvrons le plaisir des rencontres fortuites.

P.S. Patrick a trouvé un nouveau look vestimentaire

CONSEILS:

  • 2éme nuit Kisiwa house, à réserver sur booking car moins cher que sur place
  • possibilité de faire l’ile aux tortues par soi même en trouvant un bateau sur la plage puis sur l’ile plein de guides

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