Pat a besoin d’un peu de nature, nous voila donc partis pour visiter un parc naturel « las cajas » qui offre des lagunes (786) à plus de 3500m d’altitude. D’abord petit arrêt au mirador de « tres cruces » à 4167m d’altitude pour une séance photo. Puis nous descendons à 3979m pour une rando autour de la lagune de Toreadora, offrant des points de vue sur d’autres lacs et sur la forêt des polylepis, seuls arbres à pousser à une telle altitude!
Nous ne trainons pas trop sur place car nous avons encore à visiter le « museum Homero Ortega » qui est le plus célèbre chapelier de la région qui graçe à une visite guidée, nous permet de découvrir tout le processus de fabrication et du fameux tissage de la paille de Toquilla. Comme je n’ai pas tout compris, voici une petite explication trouvée sur internet.
Le chapeau de paille toquilla est tissé avec les fibres d’un palmier caractéristique de la côte équatorienne. Les agriculteurs du littoral cultivent les « toquillales‘ » et récoltent les tiges avant de séparer la fibre de l’écorce verte qu’ils mettent à bouillir pour éliminer la chlorophylle et à sécher pour obtenir le blanchiment ultérieur au feu de bois avec du soufre. Les tisserands (indiens) prennent cette matière première et commencent à tisser la calotte et le bord du chapeau. Le tissage d’un chapeau peut demander entre un jour et huit mois, selon la qualité et la finesse. Les tisserands produisent des chapeaux extrafins qui exigent des conditions climatiques spécifiques et impliquent un nombre exact de points dans chaque rangée de tissage. Le processus est complété par le lavage, le blanchiment, le moulage, le repassage et le martellement. Les tisserands sont en majorité des familles paysannes et la transmission des techniques de tissage se fait à la maison depuis le plus jeune âge par l’observation et l’imitation. Les connaissances et le savoir-faire renferment une trame sociale complexe et dynamique, y compris des techniques traditionnelles de culture et de traitement, des formes d’organisation sociale et l’usage du chapeau comme un élément de l’habillement quotidien et dans les contextes festifs. C’est un trait distinctif des communautés perpétuant cette tradition et une composante de leur patrimoine culturel.
Puis après ces explications, nous passons par des couloirs remplis de photos de célébrités des 4 coins du monde qui ont porté ces chapeaux. Et bien, Pat et moi avons l’honneur d’en posséder également un! On se prend pour Madonna et Johnny Depp. En effet, nous avons tous les 2 trouvés notre bonheur, le panama classique avec liseré noir (que la vendeuse nous cout directement sur place). Le tout disposé dans une boite à chapeau. Bien sur, il ne s’agit pas d’un tissage extra fin, qui représente des mois de travail car le budget est à faire pâlir!!!! Ces chapeaux extraordinaires peuvent couter jusqu’à 10000$. On se contentera du prix le plus bas de la boutique!
De retour en ville, petit rooftop repéré la veille, en haut d’une galerie marchande, de style galerie Lafayette mais à la déco carrément grandiose et somptueuse. Avec vue sur la cathédrale!!!!